Les taux bas confortés par les dernières mesures et l’appui de la BCE n’ont pour le moment pas l’effet souhaité. En effet, malgré une légère augmentation d’achat d’immobilier ancien, le neuf lui n’a pas d’amélioration.
Les faibles taux d’intérêts ne rassurent pas plus que ça les ménages. Ils ne sont toujours pas tentés par l’achat immobilier. Pourtant c’est une période historique avec des taux que personnes n’aurait pu espérer il y a encore de cela quelques mois. De plus la Banque centrale européenne conforte cette baisse de taux pour encourager l’achat, et la loi Hamon va dans le sens des acheteurs qui souscriront des assurances etc…
Cette raison s’explique surtout par la crise économique qui est en parallèle avec cette crise de l’immobilier d’où un manque de confiance évident en son argent plutôt qu’à l’immobilier même.
Des profils différents un résultat égal
Les accédants se lancent de moins en moins de l’achat de logements aussi bien anciens que neufs. Cela risque de poser un problème à terme pour des locataires potentiels, c’est donc comme un effet boule de neige qui va se rependre sur plusieurs profils. Ce manque d’investissement peut être expliqué par le dispositif Duflot Alur qui complique beaucoup de choses.
Les primo-accédants, eux, vont plus privilégier l’ancien que le neuf (80% choisissent l’immobilier ancien). Le constat est encore plus net avec les second-accédants qui se tournent vers l’ancien à plus de 92%. Le neuf se retrouve donc bien seul malgré les quelques efforts des promoteurs. Un autre problème peut être lié à cela : la difficulté pour obtenir un crédit immobilier, car oui les taux ont baissés, mais l’octroi n’est pas plus simple, en effet les banques ne veulent pas prendre de risque et vont toujours privilégier des jeunes cadres ayant un poste solide et remplissant quelques garanties. Du coup, depuis quelques mois, une augmentation des annulations de vente de l’ordre de 20 % s’est manifestée à cause du refus d’octroi de prêt immobilier.
Nous verrons si les récentes mesures de la ministre du logement Sylvia Pinel, vont changer la situation qui devient de plus en plus pré-occupante.