Ce n’est un secret pour personne, la loi Alur de Cécile Duflot, l’ancienne ministre du Logement, a eu un effet très négatif sur le marché du neuf depuis qu’elle a été mise en place.
Le premier impact de cette loi Alur c’est d’avoir fait fuir les investisseurs et d’avoir fait baisser les ventes de logement neufs au premier trimestre 2014.
Les promesses de ventes n’ont pas été épargnées, car depuis son instauration en mars 2013, la loi Alur réclame un nombre incalculable de documents qui sont parfois longs et fastidieux à obtenir. D’ailleurs ces mêmes documents doivent être couplés avec d’autres documents liés avec les lots principaux, lots secondaires, caves, parkings etc… ce qui peut parfois donner des centaines et des centaines de pages. Du coup bon nombre abandonne cette procédure.
Quelle ironie !
Ce nombre de paperasses va forcement avoir des effets négatifs sur l’écologie, c’est ironique de la part de l’écologiste Cécile Duflot, qui n’avait surement pas envisagée cette probabilité de consommation excessive de papier quand elle se battait seule contre tout le gouvernement pour faire passer sa loi. Il se dit même qu’il n’y aurait pas moins de 425 tonnes de papiers supplémentaires consommés par an à cause de cette mesure qui contraint l’ensemble des protagonistes à courir derrière de nombreux documents.
Le résultat est sans appel, la loi Alur est un échec, Manuel Valls, le Premier ministre, le reconnait. A quoi sert une loi si elle ne permet pas de faire redémarrer le logement?il doit donc y avoir des modifications, selon lui.
Modifier cette loi oui mais dans quelle mesure? L’idéal ne serait-ce pas tout simplement de la supprimer en reconnaissant que c’était une mauvaise loi ou du moins mal réfléchie?
Chose certaine, la loi Alur a déjà fait son temps, elle doit absolument être le moteur du renouveau de l’immobilier qui traverse une grave crise sur tous les points.