Il existe près de 2 millions de logements vacants en France dont 100 000 se trouvant dans la capitale. D’ailleurs, ces chiffres augmentent de jours en jours. A Paris, il y a environ 40 000 qui ne bénéficient pas d’électricité et 90 000 d’entre eux sont des résidences secondaires… Quand on sait que il y a une demande de 150 000 logements sociaux et que l’augmentation des prix de l’ancien a atteint des sommets en 10 ans (+150%), c’est assez problématique.
Le Front de Gauche, veut donc profiter de ces chiffres pour justifier la création de 3 taxes qui serviront à lutter justement contre ces logements vacants qui peuvent être utilisés à des fins beaucoup plus judicieuses. D’ailleurs, le président du Front de Gauche, Nicolas Bonnet, explique très clairement que Paris ne doit pas finir en « ville musée ». Selon lui, les gens ont besoin d’y résider et d’y travailler, car Paris est une des villes les plus dynamiques économiquement dans l’Hexagone.
Les 3 taxes contre les logements vacants
La première taxe serait une taxe additionnelle, complétant la taxe déjà en place concernant les logements vacants. Cette taxe serait en corrélation avec la valeur locative du bien immobilier, qui au bout de 2 années serait à 100% de la valeur, ce qui pousserait forcement le propriétaire à vendre ou louer son bien.
La seconde taxe serait plus orientée vers les résidences secondaires, qui ne sont que très peu utilisés. Ainsi la taux serait de 30% de la valeur locative, afin de remettre en circuit des milliers de logements.
La troisième taxe concerne les bureaux « abandonnés » depuis au moins une année. Le taux d’imposition du mètre carré de ces bureaux sera de 100 euros, ce qui va inciter la transformation de ceux-ci en logements habitables.
Les résultats de ces taxes devraient, si elles sont adoptées, être reversées à Paris, qui pourrait donc avoir plus de ressources dans la construction de logements sociaux, qui recherche rappelons le près de 400 millions d’euros d’ici fin 2015 pour mettre à bien le projet. Sur 3 années, ces trois taxes apporteraient près de 250 millions d’euros.