Il est fondamental pour le secteur immobilier français d’être réformé, car cela donnerait plus de pouvoir d’achat aux ménages.
Le Conseil d’analyse économique, qui est lié au gouvernement, donne des avis sur les réformes immobilières que la France devrait mener. C’est d’ailleurs ce même Conseil qui a mainte et mainte fois exprimé que le logement devait être la priorité du gouvernement français
L’immobilier dans le budget de l’état
Mais pour quelle raison l’immobilier doit-il être au centre des intérêts? La réponse est assez simple, le logement prend 20% du revenu de chaque Français, peu importe la classe sociale. D’ailleurs l’augmentation des prix depuis les années 2000 creuse chaque jour un peu plus l’écart entre les ménages et crée des inefficacités économiques. Il y a notamment une perte de compétitivité de l’économie française quand le prix de l’immobilier se superpose aux salaires.
Des efforts du gouvernement…mais pas efficace
Par an, les efforts pour le logements sont de l’ordre de 45 milliards d’euros selon le Conseil. Il est donc assez étrange que le pouvoir d’achat des Français se dégrade alors qu’un fort investissement est réalisé chaque année dans l’immobilier.
Pour justement améliorer cette situation, il serait bon de stimuler l’offre de logement, c’est pourquoi une meilleures gestion du foncier pourrait résoudre en partie ce problème. De plus pour baisser le coût des constructions, un simplification des normes devrait voir le jour ce qui faciliterai les professionnels et les particuliers.
Les droits de mutations doivent baisser
Le CAE veut également supprimer petit à petit les droits de mutations à titre onéreux (DMTO). En effet, le mieux serait de remplacer ce droit par une taxe à la hauteur de 0.5% de la valeur marchande du bien immobilier qui serait payée chaque année. Cette méthode pourrait faire gagner 30 milliards d’euros de recettes pour compenser les 27 milliards de la suppression des droits de mutations.
A ces quelques réformes pourrait s’ajouter une taxation des plus-values latentes des terrains non bâtis, ce qui inciterait les particuliers à vendre les terrains lorsqu’ils deviennent exploitables.