La crise immobilière et l’État

Le marché immobilier du neuf est en très grande perte de vitesse, suivi de près par l’immobilier ancien. Les chiffres sont sans appels puisqu’ils se rapprochent de ceux des années 90, considérées comme années noires.

Le « vrai » problème de cette crise est sans doute l’inefficacité de l’État et son impuissance face à cette crise toujours plus prononcée. L’État ne joue pas son rôle et semble dépassé par les événements. Un sentiment de doute et d’inquiétude plane au dessus de la haute sphère Française. Résignation ou véritable impuissance? Personne ne sait vraiment. En revanche, le rôle de l’État est de plus en plus remis en cause pour son manque évident d’actions.

Etat et immobilierLes ménages ont de plus en plus de difficultés sur le plan financier. Et ce, à cause des logements qui coûtent très cher à nos habitants. Pourtant ce n’est pas moins de 42 milliards d’euros qui ont été débloqués pour le logement. Ces allocations budgétaires devaient en théorie arranger les choses. Que nenni, puisque c’est avec une triste constatation que ce budget sert uniquement à égaliser l’évolution cruelle des loyers et des prix de l’immobilier.

C’est donc un leurre, toujours les mêmes mesures, les mêmes « faux changements » qui donnent l’impression d’une évolution positive, ce qui n’est absolument pas le cas, puisque l’État est dépassé par cette situation. Il est prit au piège et chaque jour qui passe est un jour de plus qui l’enfonce dans un cercle vicieux.

Le manque évident d’argent dans les caisses de l’État montre que les aides ne sont qu’une compensation de la hausse des prix. Dans les mois et les années à venir, les aides vont être destinées aux plus démunis d’entre nous, la classe moyenne sera à terme exclue de ces aides.

Les seuls acteurs essayant de corriger le tir ne sont autres que les promoteurs, agences immobilières, constructeurs, qui n’ont plus de dialogue constructifs et durable avec l’État. Ils rusent et se battent pour faire baisser, un tant soit peu, ces prix si excessifs. Ils arrivent en autre à redresser légèrement la barre du marché de l’ancien.

Même si les banque et les établissements de crédits profitent d’une baisse significative des taux, cela ne durera pas, et l’obtention d’un crédit immobilier reste très compliqué pour une personne lambda. Sont privilégiés les jeunes cadres.

Qu’attendons nous de l’État

L’État doit reprendre son rôle qui devrait être le sien: celui de faciliter. En effet en matière fiscalité, de règlementations et autre, il doit faciliter afin de redonner une esquisse de sourire au paysage terne de l’immobilier Français. Il doit être en intime relation avec les communes afin de les aider au cas par cas et ainsi proposer une solution adaptée à la situation locale.

C’est ainsi que le rôle de l’État ne doit plus être une simple suffisance, mais prendre vraiment le taureau par les cornes.

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