Le FMI se dit de plus en plus inquiet de la situation européenne et françaises par rapport au niveau des prix de l’immobilier.
Le Royaume-Uni est le premier pays à avoir été repris par le Fond Monétaire International qui constate que le prix d’acquisition d’un logement est très élevé.
La France est pour le moment passée entre les mailles du filet grâce à une légère baisses des tarifs de l’immobilier, néanmoins la situation ne durera pas puisque il faut savoir que le rapport prix/salaires est supérieur de 28.6 %. Les fondamentaux de l’hexagone. Celui du ratio prix/loyers atteint même les 35 % rapport à la moyenne historique.
Le directeur général adjoint du FMI, Min Zhu, ne cesse de marteler que les prix, qu’ils soient pour l’achat d’un bien immobilier ou pour les loyers devraient évoluer en trinôme avec les revenus des ménages, ce qui éviterait d’avoir une bulle immobilière.
Cette crainte est d’autant plus significative avec l‘aide de la BCE pour les ménages, ce qui encourage l’endettement et le crédit immobilier, qui rappelons le est à un niveau historiquement bas en France depuis le début de l’année, car en effet, la banque centrale européenne compte maintenir ces taux bas pour relancer « le pouvoir d’achat« . Bonne ou mauvaise idée, la situation
Bien que la sonnette d’alarme ne soit pas tirée par le FMI, une petite mise en garde s’impose pour ne pas arriver dans le même cas que la Suède et le Royaume-Uni. Tempérons tout même cette inquiétude car les ratios étudiés ne sont pas les seuls qui entre en compte. Néanmoins, il serait plus judicieux pour la France de redresser la barre afin de ne pas tomber dans une bulle immobilière qui pourrait nous rappeler la crise états-unienne de 2008, qui s’est ensuite propagée à l’ensemble des pays coulant notamment la Grèce ou le Portugal.
Voici une vidéo reprenant cet article sur l’inquiétude du FMI: