Le marché immobilier n’évolue pas, c’est une constatation. Et même si l’on veut vous faire croire que cela s’améliore, il n’en n’est rien. Voici les raisons pour lesquelles le marché immobilier ne redémarre pas.
1. La construction de logements neufs est à son plus mal
L’une des plus grandes constatations de marché immobilier actuel, c’est sans aucun doute la construction de logements neufs. Entre juin 2013 et 2014, le nombre de chantiers lancés est en dessous des 300 000, soit une diminution de 9 % par rapport à 2013 qui en avait 318 748, qui était déjà considérée comme une mauvaises années en matières de construction.
D’après différents organismes, il faudrait construire 391 000 nouveaux logements par an pour pouvoir s’aligner sur la demande de ménages. Les régions les plus dynamiques devraient suivre en conséquence cette demande mais il n’en n’est rien. Ces deux régions sont l’Ile-de-France (-13.5%), et Rhône-Alpes (-11.7%).
2. Des prix qui « baissent »
En Europe, les prix ont globalement baissés, sauf où notre belle vieille France fait de la résistance. Alors oui les prix ont baissés, on ne va pas dire le contraire, mais par rapport au début de crise en 2008, ils n’ont fait qu’augmenter.
L’immobilier ancien à connu une baisse de 2.5 % pour les appartements et 1.4 % sur les maisons sur un an, ce qui nous donne seulement une baisse de 1.9 % sur l’immobilier ancien en France. Petite note positive, les prix en Ile-de-France reculent plus rapidement qu’en province (-2.2% contre -1.8%).
Si certaines grandes agglomérations ont donc vu les prix diminuer, d’autres on en revanche connu une augmentation, c’est le cas de Lyon, Nantes ou encore Bordeaux..
3. Les jeunes sont limités financièrement
Des taux historiquement bas et des prix qui reculent, ne peuvent pas régler le problème des jeunes qui dépense énormément pour se loger. Ainsi la plupart ont atteint leurs limites financières et dépensent en majorité entre 30 et 39% de leur budget total par mois pour leurs logements.