Les résultats en cette moitié d’année 2014 n’est pas réjouissant. Malgré des taux qui incitent à l’achat, les prix ne sont pas des plus abordables dans la capitale. Mais la tendance pourrait s’inverser d’ici la fin de l’année.
Les prix de l’immobilier ancien devraient baisser fin 2014 à la hauteur de 3% à 5% à Paris. Toutefois, cette baisse ne concernera pas les biens anciens très demandés qui eux sont à part et ne verront pas les prix reculer.
En province, dans les centres villes, les baisses pourraient être situées entre 5% et 10 %. En dehors des grosses villes, le recul serait dans le même ordre de grandeur que la capitale française.
Avec la baisse des prix, la tendance est à une augmentation de biens à vendre avec des périodes qui augmentent pour l’acquisition. En ce qui concerne les transactions dans l’immobilier ancien, le marché pourrait se stabiliser ou augmenter légèrement en 2014 comparé à l’année précédente. Ainsi, les estimations sont de l’ordre de 730 000 et 740 000 opérations pour cette année 2014, avec donc une légère augmentation par rapport à 2013 (719,000) et 2012 (704 000).
Le repli de l’immobilier neuf
Pour les logements neufs, il n’y aura pas de rebond en 2014, en dépit de la baisse historique et continue des taux d’emprunts. C’est une première en près de 10 ans que la construction de nouveaux logements est inférieur à 350 000 unités pour la troisième année consécutive. À la fin de 2014, il ne devrait y avoir que 320 000 logements neufs de construits ce qui est bien en dessous de l’objectif du gouvernement. Après 2013 évoluant de mois en mois, la première moitié de 2014 a été difficile et compliquée. Les permis de construire ont reculé de 21% en mai sur une période d’un an, environ 390 000 unités autorisées, pendant que les mises en chantier ont chuté de 8,5% sur la même période. Même constat cinglant pour les transactions immobilières, avec seulement 88 000 ventes de logements neufs qui ont été enregistrées à la fin du premier trimestre 2014.