La fin de cette période profitable aux consommateurs est annoncée par certaines banques.
Au premier coup d’ œil, la période que nous traversons en ce moment est idéale pour l’ acquisition de biens immobiliers. En effet, les consommateurs bénéficient de taux historiquement bas ce qui encourage l’ achat immobilier. Selon les indicateurs, les conditions devraient rester optimales pendant quelques temps. Mais voilà, des réseaux annoncent que la situation va s’ inverser.
Pourquoi une hausse des taux de crédits immobiliers devrait arriver d’ ici peu?
Il faut savoir que bon nombre de banques françaises se livrent un combat sans merci dans la concurrence de crédit immobilier. Mais ce phénomène devrait petit à petit faiblir. Des contraintes vont pousser les établissements bancaires à être plus restrictifs sur l’ octroi de crédits immobiliers. Les apports personnels vont être de plus en plus élevés pour garantir à la banque que le demandeur est en mesure de rembourser.
A terme, le monde du crédit immobilier va se voir changer de politique, puisqu’il sera plus cher et plus qualitatif et non quantitatif. Des réglementations comme Bâle III vont justement être une des causes de l’ augmentation des taux, car les banques devront augmenter leurs marges pour pouvoir rémunérer les investisseurs, ce qui devrait représenter une hausse de 15 centimes d’ euros du taux.
Cette stratégie devrait être néfaste pour les courtiers puisque si la distribution de crédits immobiliers est revue à la baisse, les banques privilégieront leurs clients à eux plutôt que ceux amenés par des courtiers. D’ autant plus que la plupart des clients amenés par des courtiers n’ ont pas de dépôts de salaires dans les banques en question.
Au début 2014, une réforme sur l’ assurance – emprunteur a été adoptée, et donne la possibilité aux emprunteurs de changer de contrat d’ assurance pour leur crédit pendant une année. Mais le problème réside que l’ assurance – emprunteur offre des marges intéressante aux banques, et si le client change d’ assurance en cours de route, les banques devront augmenter le coût des crédits immobiliers pour compenser.